Les passants passant
Je passe mon temps à les regarder penser
Leurs pas pressés, dans leurs corps lésés
Leurs passés se dévoilent dans les pas sans se soucier
Que, suspicieuse, à l’affût, je perçois le jeu de pan
Leur visage comme des masques me fait l’effet répugnant
Que faire semblant
C’est dans l’air du temps
Passe, passe, passera, la dernière restera
Passe, passe, passera, la dernière restera
L’enfant n’est fait que de fêtes
Le fait est que l’effet se reflète
À sa capacité de prendre le fait tel qu’il est
Sans se référer
À un système de pensée dans sa tête
L’automne déjà, c’était l’été hier encore
Le temps me surprend, semble s’accélérer
Les chiffres de mon age
M’amènent vers ce moi rêvé
Passe, passe, passera, la dernière restera
Passe, passe, passera, la dernière restera
Chaque mois se joue dans des cycles différents
C’est marrant ces remous
Qui m’animent à travers le temps d’un état à un autre
J’oscille inexorablement
Par les temps, je cours à l’équilibre
Chaque jugement sur les gens me donne la direction à suivre
Sur ces choses en moi, à changer
Qui m’empêchent d’être libre
Les voix se libèrent et s’exposent
Dans les vitrines du monde en mouvement
Les corps qui dansent en osmose
Glissent, tremblent, se confondent
Et s’attirent irrésistiblement
Par les temps je cours à l’expression
Chaque émotion ressentie me donne envie d’exprimer les non-dits
Et que justice soit faite dans nos pauvres vies endormies
Passe, passe, passera, la dernière restera
Passe, passe, passera, la dernière restera
Passe, passe, passera, la dernière restera
Passe, passe, passera, la dernière restera
Passe, passe, passera, la dernière restera
Passe, passe, passera, la dernière restera